Outre l’apprentissage de techniques servant à se défendre, la pratique du Tai Chi Chuan et des exercices de Chi Kung s’y rapportant ont pour objectif d’améliorer ou de maintenir notre état de santé, ou/et de nous permettre d’accroître notre puissance dans l’exécution de ces techniques martiales.
Selon la médecine traditionnelle chinoise le corps est constitué, en plus des nerfs, des muscles et des vaisseaux sanguins de 12 méridiens dit primaires (24 en tout parce que 12 à droite et 12 à gauche) et de 8 merveilleux vaisseaux, dont deux principaux, le gouverneur et le conception. Ces méridiens, qui sont reliés chacun à un organe différent véhiculent le Chi (l’énergie interne) vers les muscles, la peau, la moelle des os, et toutes les cellules, en se ramifiant. Ces ramifications comportent quelques passages délicats qui peuvent perturber et ralentir le flux de Chi. Des événements extérieurs, tel que le stress, peuvent provoquer également une stagnation du Chi dans ces méridiens. Et c’est alors que l’état de santé se détériore et que la maladie s’installe dès lors que le Chi ne circule plus correctement.
C’est par cette pratique de mouvements lents et détendus, que nous pouvons ouvrir ces passages délicats et renforcer la circulation du Chi, qui semble t-il d’après les dernières avancées scientifiques, ne serait autre chose que de la bioélectricité permettant toutes communications entre nos différentes cellules et surtout, la vie.
Il existe différents styles de Tai Chi Chuan. En ce qui nous concerne, nous pratiquons le traditionnel style Yang, avec ses exercices de Chi Kung, son exécution de la séquence (que l’on peut diviser en trois parties), ses applications martiales, le Tai Chi de la balle, les poussées des mains, et la séquence à l’épée.