Voici deux termes qui sont très peu connus du grand public et même des initiés. Mais ces termes désignent deux disciplines qui sont néanmoins, elles, assez connues puisqu’il s’agit respectivement du Kuatsu et du Kyusho. Alors pourquoi ne pas employer ces termes ? Simple ! Nous ne souhaitons pas mélanger les genres et nous associer à un quelconque phénomène de mode. En effet, il y a eu un engouement pour le Kyusho Jutsu, en France, dans le milieu des années 2000 et deux écoles se concurrençaient, « Dillman Karate International », représentée par Sensei Jean-Paul Bindel, et « Kyusho International », d’Evan Pantazi Sensei, un élève de Georges Dillman Sensei et représenté à l’époque par Mr Régis Galland. Aujourd’hui les choses se sont calmées mais le Kyusho reste assez présent un peu partout. En effet, le Kyusho a ceci de particulier qu’on peut l’adjoindre à n’importe quel art martial ou méthode de self-défense.
En réalité c’est un art qui puise ces origines dans l’acupuncture, c’est dire s’il est ancien. Le Kappō (Kuatsu) et le Sappō (Kyusho ou dim mak en chinois) sont des techniques utilisant les méridiens et les points d’acupunctures pour régénérer (dans le cas du Kappō), ou pour perturber (dans les cas du Sappō) la circulation de l’énergie interne du corps, le célèbre « Ki », japonais, ou « Chi » chinois, ou bio-électricité (voir notre page « Tai Chi Chuan »). Vous pouvez les stimuler de différentes façons ; frappes, frottements, pressions ou en les massant. Vous obtenez alors des réactions corporelles sur l’adversaire qui peuvent être prévisible.
Concernant le Kappō ou le Kuatsu, il fût autrefois enseigné abondamment dans les clubs de Judō et de Ju-Jutsu. Quelques enseignants connaissent encore quelques techniques anciennes, mais il a beaucoup évolué avec les connaissances médicales actuelles. Par exemple, le massage cardiaque est un ancien Kuatsu fait aujourd’hui d’une manière plus moderne et surtout plus efficace.
Nous travaillons donc sur ces points au sein de toutes nos disciplines, y compris le Tai Chi Chuan puisque celui-ci y consacre une étude à par entière avec ses Chi Na